M’hamid El Ghizalane situé au sud-est de Maroc. Selon l’historien Jacques-Meunier, “Taragalte” est le nom ancien de l’oasis de M’hamid El Ghizlane dans son ouvrage intitulé ‘’le Maroc saharien des origines à 1670’’ il parle de M’Hamid El Ghizlane comme une importante cité de Taragalte. Il mentionne :
Dans l’oasis de M’hamid substituent les ruines d’une importante place forte désignée sous le nom ‘’Qasbat el Aàlouj ” fort de la légion Etrangère»
Bien connue des traditions locales et qui parait devoir être identifiée avec la kasbah ou le Sultans Saadiens avaient leur Monnaie ou l’on frappait leurs pièces avec l’or en poudre venu du Souda. Or cette célèbre kasbah sadienne était précisément située après de l’importance cité de Taragalte. Cette indice de Taragalte et sa kasbah devaient se trouver dans une oasis plus méridionale, que celle des Lektaoua et qui ne pouvait être que celle appelée aujourd’hui M’hamid El Ghizlane.
          M’hamid est une ville d’une déférente race à savoir Ait Aalouane (Chleuh), Draoua (Harratine habitat d’une couleur noire) et Aarib qui sont les tribus nomades d’origine arabe. Les grands Ksour de l’oasis y ont une histoire ancienne, c’est aussi des conflits au niveau commercial et d’agriculture.
       Le processus de production dans la zone de M’hamid El Ghizlane est soit « traditionnel ». Dans le premier cas, les formes, les fonctions, les techniques de construction de l’habitat traditionnel sont sommairement imitées. Dans le second cas, tout est différent : formes, fonctions, techniques de même que l’objectif spéculatif sont d’inspiration dite moderne. Dans les deux cas l’acculturation et l’appauvrissement du savoir faires aboutissent à des tissus urbains médiocres. D’où la nécessité de la valorisation du patrimoine architectural traditionnel.
         Les vestiges de l’habitat ancien sont partout présents. Ils rappellent une certaine grandeur, une adaptation aux conditions climatique et esthétique originale, obtenues jais par des moyens réduites et contrastants violemment avec la médiocrité architecturale des nouveaux édifices, pourtant réalisés par d’important moyen technologique ; cependant ce sont ces dernier qui constituent un modèle pour les habitants.
      Les Marabouts. Ce sont des monuments funéraires érigés en l’honneur d’un personnage illustre, quelqu’un ayant un lien spécial avec dieu. Ces personnages également appelés marabouts, et dont les édifices prennent le nom, étaient très respectés et agissaient même en tant que ‘’magistrats’’ dans certains conflits entre voisins. Les habitants de l’oasis organisent des processions et des visites pour les honorer et accéder à leurs demandes.
Orientations bibliothèques :
1_Qasbat Aàlouj : Les ruines de cette ancienne Qasbah bâtie au dix-septième siècle afin de contrôler les caravanes partant vers Tombouctou et au Soudan témoignent de l’importance de la région du temps des Saadiens.
3_Lektaoua : lektaoua ou Tagounite c’est une ville située au sud-est de Maroc prés de M’hamid El Ghizlane.
4_ Association Terrachidia ‘’M’hamid, la derniére oasis du Dràa, page 28

Ajouter votre commentaire